Martin HOLLEBECQ - Pour devenir sculpteur, il faut être un peu dompteur, pas mal magicien, il faut être dur comme le burin, avoir une main de fer, l’esprit en perpétuelle fusion, ou quasiment. Alors, seulement alors, avec du doigté, et la ténacité nécessaire, on peut, à certaines heures, et dans quelques cas, voir la pierre ondoyer et révéler d’insoupçonnées voluptés, entendre la pierre chanter. Martin Hollebecq connait tous les sortilèges qui mènent à ce miracle, et connait surtout tous les secrets de la matière.
Medjid HOUARI - "C’est une sculpture sans cesse renouvelée, qui refuse de se complaire dans la redite, et qui, dès lors, s’avère riche de mille subtilités, mille trouvailles, mille traits d’humour. C’est une sculpture toute de légèreté qui vise par l’épure à donner du monde une image simplifiée, sereine et abstraite. L'artiste utilise pour ce faire l’acier, le cuivre, le laiton, l’inox, et pour chaque œuvre joue de sa fantaisie naturelle afin de guider le regard vers la perfection des formes. (...) Laissez-vous emporter, son travail traduit en formes épurées des réalités complexes et, dans son paysage abstrait, résonnent des percussions". Texte Miroir de l’Art
David LOGAN vit et travaille à New-York et Tourrettes-sur-Loup.
« Ses travaux ne sont pas radicalement abstraits, ils prennent pour modèle métaphorique le corps humain. Ce ne sont pas des structures figées, mortes, insignifiantes et sans langage, mais une indiscutable passion de la matière et de l’organique s’animant et devenant créateur. D. Logan, qui semble aimer le marbre pour sa noblesse et sa rigueur antique, réconcilie ainsi le pur style contemporain et l’art classique ». Patricia Trojman.
Florence GOELLNER explique:" J’ai toujours été fascinée par l’extraordinaire et fragile aventure de la Vie dans l’Univers. J’essaie de remplir mon travail de cette énergie vitale pour en témoigner et en réfléchir ce qu’il y a de plus positif. Tâche difficile, où l’on est face à soi-même et face aux autres, avec l’idée de transmettre et l’espoir d’un devoir accompli, mais qui a déjà sa récompense dans l’acte de créer ".
Véronique LONCHAMP, sculpteur, installée à Paris, choisit ce texte d'A.Mutis pour raconter son cheminement personnel: "Car il est vain d'exiger davantage de la vie que cette secrète harmonie qui nous unit passagèrement au mystère des autres êtres et nous permet de parcourir en leur compagnie une partie du chemin..."
Viktor LEPAGE , artiste plasticien, présente son regard sur ce monde. "Vanité, réflexion sur le temps, sur l'essentiel. Face à face entre le visiteur et l'or du miel, l'oeuvre de VIKTOR éclaire l'espace avec force".
Sophie LAVAUX, installée à Uzès , utilise le plâtre, le grès et la porcelaine pour façonner sa relation avec la Nature. La force de la vie sur terre : douceur, grandeur, fureur, fusion, eau, feu, glace... sont autant d’éléments et de sensations qui nuancent son travail sur la matière. Et ses créations, comme à chaque fois, sont un commencement.
Frédéric LANGE. En consumant et en associant des matériaux variés tels le bois,le bronze, la ficelle ou les déchets organiques, ce sculpteur donne forme à des oeuvres qui rendent compte du mystère de l'origine fusionnelle du monde qui nous entoure. "Coup de pouce vers l’imaginaire évoqué par des formes érodées qui, comme les nuages de notre enfance, vont faire voyager notre esprit vers d’autres contrées" , son travail est la manifestation de l'empreinte créatrice de l'Homme sur la Nature.
Beatrice HUG est une photographe qui vit et travaille à Paris. Basées sur la couleur, la lumière, la matière, la texture...les créations de cette artiste, à mi-chemin entre la photo et la peinture, révèlent l'insoupçonnable. En s'approchant à l'extrême de ses sujets, elle met en évidence les composants magiques de toute chose, sublimés par une maîtrise technique peu commune.
Ernst Günter HERRMANN, artiste allemand installé en Provence, a d'abord travaillé avec l'espace urbain avant de rejoindre le monde de l'art. Si ses cadres sont proches des cadres irréguliers, c'est que l'artiste joue essentiellement avec le paradoxe de la vie, monumentale et minimaliste à la fois. Il délimite les grands espaces, sans leur volume et sans leur matière, et cette dématérialisation est aussi un dialogue entre la surface industrielle et son écriture personnelle. La matière et sa fragilité, qui se manifeste irrévocablement dans le cerveau du spectateur, font appel à la perception inconsciente qui cherche à comprendre les qualités structurales. (Galerie 22)
Inga HÄUSERMANN vit et travaille à Berne. A base de bitume, d'encre de chine et de pigments, le monde d’images que cette artiste crée semble comme en "suspens". "C'est un monde léger, aérien, éphémère, dans lequel les choses se laissent à peine saisir, justement parce qu’ il s’ agit de phénomènes: apparitions aériennes, au sens étymologique du terme. Il en émane une atmosphère éthérée...”
Stéphane GUIRAN. Après s'être consacré à des oeuvres monumentales,Stéphane GUIRAN s'intéresse à de nouveaux medias et dimensions. Il travaille désormais le verre et le cristal, le dessin et la photo. Au delà de ses recherches autour de l’écriture dans l’espace, il explore également la notion de symétrie, de reflet et de dimensions. Ses dernières sculptures en acier, influencées par les textes du maitre Zen japonais Dogen sur l’Etre-Temps, deviennent des représentations des différentes tranches de vies (ou dimensions) qui nous construisent au cours du temps. Appelées Instants, elles sont comme une photo à un instant du développement d’un être dans le temps. Ce travail le conduit à jouer sur le mouvement, avec une réflexion sur le temps, le Tout et les Parties, comme une autre approche de la notion de dimension.
Francis GUERRIER . Christophe Malavoy explique :" ...Les sculptures de Francis GUERRIER ont le goût de l'audace et de l'inconnu. Elles ont aussi le goût de la tranquillité et de la flânerie sans lesquelles on ne voit rien. Elles ont surtout cette exigence, ô combien rare aujourd'hui, de ne rien vouloir prouver ni démontrer. Elles ont en somme ce que nos sociétés intelligentes ont perdu, une pureté d'âme..." (Galerie 22)
Daniel GROBET artiste suisse installé dans le Gard explique: «Ce qui me passionne et qui m'anime dans mon travail, c'est l'équilibre. J'essaie de le traduire visuellement car nous le cherchons tous peu ou prou, physiquement et moralement durant toute notre existence. Cette recherche commence avec nos premiers pas. Pour moi, l'équilibre engendre le mouvement, et le mouvement une transformation de la vision de l'objet, et l'objet une forme animée dans l'espace. En fait je ne sculpte pas le fer, je le plie, je le tord, je le frappe, mais je m'astreins par la conjugaison et l'harmonisation des lignes à sculpter l'espace”.
Anne LACOUTURE nous dit : " Les œuvres que je crée tentent de rendre compte de l'influence qu’aurait notre passif sur notre perception. Je m’intéresse à la psychanalyse et celle-ci est à envisager comme une sorte de terrain de jeu. Environnements familiers, souvenirs déformés par le temps, mauvaise interprétation d’évènements, rêves, histoires de l’enfance, erreurs de langage, états de troubles... sont mes outils de création. Des oeuvres "trace-témoins" d’une tentative de saisir l’invisible d’un environnement immédiat, d’un évènement ou même d’un être, dans son «essentiel» ".
Ruta JUSIONYTE, née en 1978 en Lituanie, est installée prés de Paris. "Elle sait travailler la terre, sa terre en elle travaille, et ses repères, et l’ancestrale culture des côtes baltes. Mais la perte des origines a rendu l’air irrespirable. Ces êtres indicibles, poignants et soignants ont la sourde nostalgie des sources vives, des mythes intimes et des légendes secrètes. Ils respirent nos blessures et nos silences. Ils ont des failles, des déchirures, des transparences, des fissures, et des coulées de ciel. Ils sont les incarnés et les démunis d’un dialogue sans fin d’elle avec elle-même..."Christian Noobergen (extrait).
Tetsuo HARADA explique : ''Ma motivation est de transmettre un message de Paix, d’Union et d’Amour. Mon cheminement commence par un rêve qui se prolonge sur le papier, une ligne spontanée au crayon sur mon carnet, puis mes formes sont affinées sur des dessins au format raisin et parfois des toiles. Ce n’est qu’après ce parcours sensible que certaines formes seront sculptées... Je choisis la matière en fonction des sensations que je veux transmettre. J’ai toujours envie de donner une lecture tactile et j’ai plaisir à voir des visiteurs caresser mes sculptures pour les comprendre aussi par le toucher.
Philippe GOURIER, sculpteur installé à Roubaix, travaille l’acier. Découpes subtiles, assemblages improbables, jeux d’équilibre et défi de pesanteur… Depuis plus de 20 ans, il invente un vocabulaire formel qui s’inscrit dans une abstraction géométrique puissante. Celle-ci oscille entre pureté des formes, légèreté des équilibres, chaleur des couleurs de l’acier…Qu’il décline ses pensées architecturales sur des petites sculptures ou sur des conceptions monumentales, Philippe Gourier fait appel à notre imaginaire à travers un alphabet graphique innovant et pourtant familier. Une “écriture” rigoureuse, minimaliste, poétique (…) - Galerie Wagner
Raymond GUERRIER - ''C’est en poète que Guerrier peint le réel, grave et mystérieux. Il a créé un langage à son image. Si au fil des années, sa peinture tend de plus en plus vers l’abstraction, celle-ci, toute relative, l’est par les lignes franches qui tissent l’ordonnancement élémentaire des architectures, des pierres, du sol aride, des fleurs et des fruits, ces nourritures terrestres à partir desquelles l’artiste nous fait toucher la peinture. La lumière révèle les vibrations, l’onctueuse matière trahit un lyrisme à la palette pudique, l’apparente austérité appelle à la ferveur qui émerge des contours subtilement tressés, pour délimiter des espaces sonores sous les assauts des aplats colorés...'' Lydia Harambourg
L'ABBYAC - Association pour la diffusion d'oeuvres d'art