Marie-Laure GERARD BECUWE, sculpteur et céramiste vit et travaille entre Gordes et Paris. Durant un temps, elle a saisi des instants fugitifs et poétiques de personnages croisés au cours de ses voyages en Asie. Fascinée par le travail d’un précurseur du cinéma, E.Muybridge, et par sa décomposition du mouvement, elle en vient à intégrer ses petits hommes dans des cases, des séquences, qui constituent en quelque sorte des scenarii. Elle y exprime les émotions et les ressentis de ces petits moments de la vie, heureux ou malheureux, qui forgent notre quotidien et nous livre, avec humour, un traité des petits riens …
Davide GALBIATI. Ce talentueux sculpteur italien propose des oeuvres uniques, souvent monumentales. Très imprégné par la tradition classique, humaniste et sacrée, il entaille la matière brute pour façonner des créatures animées, au sens propre du terme, et dotées d'une grande théâtralité. "Arbres sculptés, terres cuites et sculptures de sciures... Les oeuvres de Davide Galbiati racontent les histoires d'hommes et de femmes".
Gérard FOURNIER, longtemps peintre et graveur, aborde la sculpture sous l’influence de la gravure et de l’environnement dans lequel il vit. "D’abord le plaisir de la découverte quand la pierre m’interpelle par sa forme naturelle, sa structure, son mouvement, ses lignes. En suite il faut l’asseoir, lui trouver son équilibre qui va la révéler et lui donner toute sa présence. L’humaniser en introduisant dans cette matière une idée, une trace, qui sera traduite par une architecture de lumière : le verre, jouer avec le minéral, l’opacité et la transparence. Créer le mystère, l’insolite dans l’équilibre et l’harmonie. Ma démarche traduit surtout ce besoin profond que j’ai d’être en harmonie avec la nature".
Nathalie DESHAIRS - "Son travail autour du corps est toujours aussi brillant, et notamment cette façon si personnelle qu’elle a de le représenter, aux confins de l’abstraction. Puissance du trait, force d’évocation, tout y est. Le corps flotte dans l’espace, c’est l’esprit qui se libère de toutes les contraintes, qui s’affranchit de la pesanteur. Mais cet art où nul repentir n’est permis est difficile, car pour atteindre à tant de légèreté, il faut avoir côtoyé la gravité du monde. Nathalie Deshairs a déjà derrière elle une longue expérience de la vie et synthétise sur ses toiles un peu de cette gravité, de cette tension". Ludovic Duhamel , Miroir de l’art
Henri-François DUMONT. Après près de 300 œuvres sur le thème « l’Art interdit de s’asseoir » et nommées « Sièges impossibles », ce sculpteur, soucieux de structurer l’espace par des géométries simples, adopte la courbe, le cercle, le disque et crée des œuvres monumentales pour l’extérieur, utilisant parfois le vent dominant pour donner vie à certaines pièces. Ses sculptures ne sont pas un plein, un poids, mais toujours la marque d’un geste qui fait glisser le métal dans l’air. Le dur devient impalpable, presque aérien et ce que nous savons lourd devient léger.
Charlotte CHAMPION vit et travaille à Paris. Elle sculpte un univers peuplé d'animaux figés dans le bronze mais néanmoins en perpétuel mouvement. A la fois lourd du poids du métal mais toujours en équilibre sur un fil, sur une patte ou sur des roulettes, ce bestiaire s'amuse, chahute et nous communique tout naturellement son bonheur d'exister.
Odile de FRAYSSINET, sculpteur, vit et travaille dans le Gard. Dans ses oeuvres, elle travaille essentiellement le fer et le fil et érige des sculptures d'une puissance incroyable qui, telles des totems, des flèches, des vaisseaux ou des mégalithes primitifs, nous transportent dans des mondes intemporels.
Johann FOURNIER est photographe, illustrateur et vidéaste . Au cours de ses créations, marquées par la poésie et le surréalisme, il a construit une symbolique forte, un style caractérisé par une imagerie onirique, absurde ou inquiétante. Son travail pictural est un mélange de procédés qu'il explore, un assemblage de photographie, peinture et infographie. Il collabore avec des musiciens, des chorégraphes et des auteurs. Sa série "Les variations de l'éther" a été adaptée au théâtre et ses images, souvent utilisées comme illustrations dans le monde entier, sont exposées à travers l'Europe.
Christiane FILLIATREAU - "Mémoire maternelle, affective, primaire, perdue, oubliée. Mémoire ancestrale, abandonnée, érodée, usée. Traces du temps, profondes/superficielles, dedans/dehors, blessures secrètes. Traduire cela avec la plasticité de la terre - grès et porcelaine bruts -.Seul compte alors la qualité intrinsèque du matériau et le traitement des surfaces : le jeu de matières lisses ou rugueuses, de lignes, d’incrustations, de superpositions. Juste un peu de noir, un peu de rouge, tel un fil conducteur. Une représentation sous forme de « mots - objets », telles les meules, les corolles dentelles-, ou de « mots - vie », telles les cases nourricières" - (Galerie 22)
Christine FERRER, plasticienne, surprend par son insatiable besoin de transgresser, de questionner. Dans cette installation appelée "+DE LUMIERE" l'artiste nous invite à une méditation sur les sens multiples du symbole '+', alternativement référentiel du sacré, symbole du Plus ( positif, certes, mais pouvant atteindre le trop) ou, à l'inverse, du vide (Plus = c'est fini = Néant ). Un travail poétique sur les signes et leur résonance, qui s'appuie sur la lumière pour interpeller immanquablement chacun de nous.
Henriette EVENHUIS :"C’est le moment universel, sans importance, qui m`émeut. A ce moment chaque personne révèle son être le plus profond. Ce flux d'énergie sans cesse renouvelé nous fait vivre. Ce chemin tortueux nous porte vers notre destin. C`est ce mouvement que je cherche dans le silence de mes sculptures. Avec le temps notre corps se dégrade et notre force intérieure s`accroit. Je cherche dans cette contradiction la beauté, simple, pure, pleine d'amour et de respect".
Christel DEPRESLE DARNEAU, sculpteur, est installée en Provence. On ne peut rester insensible face à ses personnages aux regards profonds, sortant d un autre monde, d' une autre époque, réelle ou irréelle. Son travail mêle l'expression et le mouvement à la force et à la beauté du bronze .
Aude DELMAR est une mosaïste installée en Provence. Ses recherches l'amènent actuellement à habiller de pâte de verre ou de bronze des culbutos mi-hommes mi-bêtes qui semblent tout droit sortis du monde merveilleux de Lewis Carroll. Animées par le balancement léger de la tête et du corps, il se dégage de ces créatures une sensation de force tranquille et de grâce toute enfantine.
DARBAUD. Peintre et sculpteur essentiellement africaniste, DARBAUD vit en Provence. Il puise son inspiration dans l'Afrique multiple et authentique dont il entend révéler l'âme aujourd'hui disparue.
Anne CARPENA. Pour Jos Vanstaen, les gravures d'Anne CARPENA donnent à voir l’intime, la part d’abandon, de poésie et de doutes que chacun peut expérimenter. Ce monde d'avant l'ordre s'impose comme expérience des sens par la technique elle-même, la matérialité des feuilles, des branches, des terres et sables qui impriment, surimposent ou laissent voir, comme par transgression, un monde intermédiaire entre l’être et l’invisible. Juxtapositions entre ce qui nous est si commun, les buissons d'un sous-bois, avec ce qui est inattendu là, dans ce cadre, dans cette proximité. Des signes flottent dans l'air. Et par cette voie, chacun peut questionner sa sensation de déséquilibre. Et dans le vide du papier, dans la fenêtre ouverte, voir un passage, un autre champ, une autre profondeur, une autre dimension...
Joël CANAT, sculpteur autodidacte, "se considère comme un transformateur qui redonne naturellement vie à des objets inanimés. Après le bois, une autre histoire faite de fer et de pierre, pleine de perspective, se met en place… Ses créations nouvelles s'étirent de 30cm à 3 mètres. Les objets s'enlacent, s'empilent et se complètent. Minimalisme, abstraction, réalisme, totems, colonnes… Les projets foisonnent, et l'histoire suit son cours". Domaine de La Citadelle
Dominique COUTELLE. ''De son passage à l’atelier d’Etienne Martin, Dominique Coutelle a gardé la notion d’espace intérieur, d’habitabilité de la sculpture ; de son attachement à Henry Moore, la notion de l’emprisonnement du vide dans les volumes, et de son admiration pour Calder, il a pris l’audace des tôles d’acier de grand format…/ Sans jamais faire autre chose que du Coutelle.... Le passage à l’abstraction totale dans les années 80, la juxtaposition de l’acier avec le bois au début des années 90, puis la collaboration avec Pierre Vernède, l’inséparable praticien de ces dernières années, lui permettront de créer son propre mode d’expression. Ses silhouettes d’acier drapées d’espace sont reconnaissables entre toutes.'' Suzie Kovacs
Olivier COURTY. Fruits d'une recherche permanente et résolument contemporaines, les sculptures animalières de cet artiste sont travaillées avec autant de vides, qui suggèrent des volumes, qu'avec une énergie trouvant le réalisme d'une posture et la vivacité d'un regard, capturés et figés dans le mouvement. Par la couleur de l'art de la rue, il insuffle à cet art premier une sorte de nouvelle vie en faisant pénétrer le monde animal dans celui des humains.
Matthieu FAURY - ''Si les résidus de construction se perpétuent, le casque résiste à la guerre : il survit au guerrier et au temps. Dépassant l’éphémère du corps humain, et sa plénitude anatomique largement exploitée par les artistes depuis les grecs, le casque, en tant que sculpture, ne doit pas être compris dans sa signification guerrière. Il est à considérer sous l’angle de la défense de l’art et du patrimoine, quand il est exposé dans un site historique. Mais les vraies clés sont à chercher, par glissement métonymique, dans la représentation concrète de ce qui est abstrait : la pensée, le raisonnement, ou l’âme. Ou plus encore dans la plastique même de la sculpture : casque rond et pointu, plein et creux, concave et convexe, extérieur et intérieur''. Lydie Toran (extrait de la préface à l'Exposition Patrimoine et Modernité)
L'ABBYAC - Association pour la diffusion d'oeuvres d'art