Pierre RIBA - "Tant de simplicité et tant de complexité mêlées. Des signes, des formes, des découpes que l’œil reconnaît mais qui intriguent. Vagues souvenirs d’objets ancestraux, un totem ici peut-être, là un masque. Et toujours, une retenue, un silence quasi religieux émane de l’univers monochrome de Pierre Ribà. Les œuvres énigmatiques de l’artiste fascinent et jettent le doute. Sans fioritures, cette sculpture est aussi un hommage à l’objet immémorial, à cet art primitif auquel nous devons tant et que Pierre Ribà̀ se réapproprie et réinvente au gré de sa fantaisie". Ludovic Duhamel
Michel RICO. Homme du feu, homme du métal, Michel Rico travaille depuis toujours l'acier ou le bronze, dans une recherche permanente d'équilibre entre légèreté, tension, énergie. Son écriture traduite dans le bronze devient liberté de la matière dans l'espace.
L'Homme, sa force et sa fragilité, sa relation au cosmos, la dynamique humaine, la rencontre avec l'autre... sont les thèmes de toute l'oeuvre empreinte d'humanité de cet artiste.
Patrice ROUBY & Barbara WEIBEL: «Nos céramiques témoignent de nos impressions de voyage et de nos échanges avec des artistes du monde entier. La Nature, l’Architecture, l’Archéologie et l’Ecriture sont nos sources d’inspirations.Nous avons choisi la cuisson Raku, technique qui nous permet d’être en contact direct avec le feu et d’obtenir diverses empreintes sur la terre et l’émail (lustres, craquelures…) Sur nos colonnes, nous avons développé le thème des éléments : terre, eau, feu, air et éther. Sur ces totems se côtoient des symboles et textes issus des cultures de l’Est et de l’Ouest.
Anne SALIGAN, installée dans le Gard, se pose des questions futiles sur les choses qui nous entourent, sur un quotidien qui ne nous étonne plus, et tente de les rendre essentielles. Son travail s'appuie sur des images actuelles véhiculées par divers média (presse, internet, catalogues). Elle ne les utilise cependant pas pour assener une quelconque irréfutabilité du réel. Il s’agit plutôt de mettre en évidence à quel point notre compréhension de celui-ci est nécessairement partielle, construite et redevable aux images. Partant du postulat qu’elle n’a pas de pouvoir de décision sur le cours du monde, elle soumet cette part de réel imagée à la loi de l'imaginaire et y cherche une part de fiction.
Pierre SGAMMA - Quand le travail devient une offrande .
Tout en poésie et en sensibilité le monde de Sgamma est cet équilibre entre déchirure et apaisement , imaginaire et réel sensuel et spirituelle, lumière et obscur, anges et démons, liturgie et paganisme, horreur et grâce.
C'est dans cette démarche spirituelle que l'artiste rejoint le sorcier dans un processus de transformation et de transmission .
Laurence SIMODE FRANZON - "Il y a longtemps, j'ai voulu exprimer l'idée que nous étions tous formés de souvenirs, d'expériences qui parfois nous appartiennent ou pas. Que nous les véhiculons comme nous pouvons et qu'ainsi se forme, tant bien que mal, l'Humanité. Pour cela, j'ai pris de la terre que j'ai empilée afin de faire des oeuvres brutes qui montent et s'équilibrent. Depuis, je continue obsessionnellement d'empiler mes émotions, mes expériences, mes colères aussi, pour en faire de la sculpture poétique, douce et constructive".
Georges STOLF. « Dans les années 90, Georges Stolf inventait des peuples ethniques, à la panoplie de guerrier, munis de casques et de boucliers. Il montait une petite armée de rouille, issue d’objets trouvés, d’éléments en fer assemblés ou soudés. Abandonnant ces matériaux figés pour le plastique, plus malléable, l’évolution de son travail donna naissance à la notion de foule. Cette nouvelle liberté l’a amené à faire disparaître l’aspect trop descriptif, voire figuratif, de ces personnages au profit d’une foule issue de la matière, une foule sans visage où les formes simplifiées jouent avec la lumière ». Catherine Soria
Christian von SYDOW, artiste suédois, utilise des matières massives et variées pour y tailler des volumes d'une sobriété et d'une pureté extrêmes. Habile pour sculpter aussi bien le bois que la pierre ou le verre, il nous entraîne dans un univers à la fois familier et symbolique, hautement épuré et adouci, que l'oeil ou la main caressent avec volupté.
Bérénice SZAJNER, plasticienne, explique: " Pierre Soulages a dit : "C'est en faisant que j'apprends ce que je cherche" . Et c'est en faisant cohabiter, de façon improbable, des extrêmes ou des oppositions ( matériaux mats/brillants, rugueux/lisses, bruts/précieux) qu'ils se révèlent les uns les autres et montrent la richesse d'une diversité. Mon travail du bois, "Le coeur de nos arbres", est un hymne à la nature, qui vise à éveiller la conscience de l'homme sur les conséquences de ses actes envers celle-ci.".
John STEWART. Si le talent inné du photographe c'est "le regard (...) qui saisit le réel et l'achève", les procédés techniques appliqués relèvent de la volonté propre de l'artiste. Transcender la photo-média d'information pour l'amener au rang de peinture, c'est faire le choix de privilégier la permanence mystérieuse des choses sur l'effervescence sporadique des hommes. Si le parcours de J.Stewart l'a amené à côtoyer les chantres de la mode, son esprit, marqué de façon indélébile par ses expériences orientales, lui octroie la faculté de pénétrer l'âme des choses.
Gloria STETBAY. Peintre, sculpteur et musicien installée en Provence, Stetbay utilise la toile, le bois, recouvre la surface, pétrit la matière, la sculpte. Dans ses œuvres, la matière devient chair, la peinture devient peau. Elle souhaite donner une qualité émotionnelle à sa peinture, du rythme, de l'espace. La forme et la lumière naissent de contacts froissés, de reliefs de la matière et de la couleur.
Xavier SPATAFORA nait à Noumea et vit aujourd’hui en Provence. Cet ailleurs lointain nourrit son imaginaire d’enfant et construit sa singularité. Au fil du temps, cette notion géographique, au sens philosophique d’espace et de territoire, devient un élément fort de sa démarche artistique : occuper un espace, s’offrir et offrir un nouveau territoire. Dans la peau d’un archéologue du sensible et du poétique, l’artiste traduit ses découvertes sur différents supports qui sont le résultat d’une analyse essentiellement construite sur la sédimentation, la couche et la strate. Le spectateur, en tant qu’être vivant est toujours pris en considération. Il joue un rôle actif et le regard qu’il porte sur les œuvres procure des sensations à la fois physiques et mentales. L'artiste propose des directions qui procurent des émotions et questionnent l’être humain. Ce dernier, par son vécu, fera sa propre analyse.
Mathias SOUVERBIE travaille dans la Drôme. S’il fait ses premières armes sur les décors de théâtre et d’événementiels, le monde de la création se révèle à lui après huit années passées au sein d’un atelier de moulage d’art. Il y développe un travail de recherche tant sur l’équilibre et le mouvement que sur les combinaisons de matériaux (bronze, béton, inox, tôle…). A partir de 2010, la grande ligne de son travail est le mouvement, figuré ou propre. On y trouve le thème du mobile, de l'équilibre, ou de la fragmentation de la matière. Tout se transforme, rien n’est immobile.
Gabriel SOBIN par lui-même : « Il est finalement assez difficile d’écrire clairement et objectivement sur son propre travail, soyez donc indulgents : je pose ici plus de questions que je n’y réponds... Et, partant du principe qu'une composition ( plastique, visuelle ou musicale) ne dépend pas de supports explicatif ou intellectuel, le moins me semble donc le mieux. Tenter d’expliquer ou définir ma démarche serait semblable à vouloir cartographier le vol d’une bécasse. Pourquoi voler comme une bécasse ? Comment être furtivement visible ?
Et si la pierre était plus légère que l’air ? (R.Lachaud) Et si le vide était vraiment la forme ? Et la forme le vide ? (Extrait)
Denis SCHMITT - De Denis SCHMITT Christian Donnet nous dit: « Chez ce sculpteur, "observateur né (...), maître dans l’art de transformer les matières, de forger des rêves d’envolées, de tailler l’espace, tout s’écrit dans une calligraphie singulière et cellulaire. Ses oeuvres, organiques par excellence, se glissent comme d’évidence dans les paysages et les espaces. Elles jouent avec grâce des contrastes entre les vides et les pleins dans un mouvement permanent et apaisant. Une certaine « zénitude » s’en ressent avec allégresse"
L'ABBYAC - Association pour la diffusion d'oeuvres d'art